G&C : les zinfos CGT techniGares Est & Sud

AVENIR DE LA BRANCHE GARES & CONNEXIONS

La SNCF a demandé à la Direction de l’Informatique de tester 2 scénarios. Ils doivent évaluer les conséquences si G&C devient en 2018 un EPIC ou si nous devenons une filiale.

De notre côté, en cas de filialisation, les conséquences pour les agents sont claires : contrat de travail transférés dans la filiale, renégociation des accords collectifs et perte du statut.

Dans le même temps, deux sénateurs (UDI et LR) ont déposé une proposition de loi visant à encadrer et accélérer l’ouverture à la concurrence.
Dans ce projet, il est prévu que les gares soient séparées de SNCF Mobilités « afin de garantir un accès transparent et non discriminatoire aux entreprises ferroviaires ». Le texte prévoit ainsi que Gares & Connexions devienne une société anonyme, filiale de SNCF EPIC de tête.

Pour la CGT c’est NON. Un projet alternatif au démantèlement est possible : la voie du service public !

MACRON PRÉPARE SA LOI

En parallèle des ordonnances Loi Travail XXL qui s’appliqueraient aussi aux EPIC, la réforme voulue par Macron est prévue pour 2018. Il veut une loi-cadre pour réorganiser le ferroviaire.

Pour lui, le deal est simple : l’État reprend “une partie” de la dette du ferroviaire et en échange, il supprime le statut et le régime spécial des retraites… Ceci est totalement inadmissible !

Les cheminots et cheminotes ne sont en aucun cas responsables de cette dette. Celle-ci est la conséquence de politiques désastreuses de l’Etat qui fait porter à la SNCF l’endettement et le financement de ses choix d’investissements (création de ligne à grande vitesse).

C’est comme demander à un ouvrier du bâtiment de payer les crédits immobiliers de toutes les maisons qu’il a construite.

DRAME à l’ABE Rhône Auvergne

Raphaël PIAT avait 44 ans, il exerçait depuis 2016 le métier de surveillant travaux à l’ABE Rhône Auvergne.
Lundi 17 juillet 2017, il a mis fin à ses jours dans les locaux de l’ABE à Moulins sur Allier.

La CGT et ses représentants renouvellent leurs condoléances à la famille de Raphaël et s’associent à la tristesse de ses collègues de travail.

En CHSCT extraordinaire les mandatés ont voté une expertise par un cabinet externe afin de savoir en toute impartialité s’il existait un lien ou pas entre le travail et ce drame.
L’Inspection du Travail a elle aussi demandé cette expertise.
La Direction a choisi de saisir le tribunal et de contester cette expertise.
Ce choix de la Direction passe très mal auprès des agents de Clermont, c’est un recours incompréhensible et qui surtout crée le doute.
Le tribunal devrait donner sa réponse courant octobre.

Des condoléances qui passent mal auprès des agents

Notre Directeur d’établissement est habituellement quelqu’un de prolixe. Il nous a gratifié cette année d’un mail de voeux d’une vingtaine de ligne.
Cet été, il y a eu un drame dans notre établissement . De nombreux agents nous ont fait part de leur malaise et de leur surprise en lisant le message de condoléances de la Direction.
En effet celui-ci comportait 3 lignes et a été envoyé par une alternante du Pôle Communication. Il est regrettable que notre Directeur n’est pas souhaité faire « l’effort » d’un message de condoléances.
Alors erreur de communication, ou volonté de diffuser le moins possible l’information ?

CHSCT : ALERTES DANS LES ABE

A CLERMONT

Rappel historique: DABE évincée, DPX en burn out qui est parti à Nevers, tensions importantes au sein du collectif, expertise en 2016 dont les  réconisations n’ont pas été suivies, tensions récentes évoquées en CH entre les agents et l’équipe dirigeante de l’ABE.
Les préconisations de l’expertise 2016 n’ont pas été suivies.
Lors du CHSCT du 30 juin 2017, les mandatés avaient fait remonté une tension grandissante et avaient demandé au président de CHSCT de faire preuve de vigilance.
Il semble que nos alertes n’ont toujours pas été entendues.

EN ALSACE

Une enquête sur des risques psycho sociaux a été menée par le CHSCT en Alsace. Une tension générale était facilement palpable.
Un rapport préventif a été rédigé.
Plusieurs agents viennent avec une boule au ventre, certains présentent les signes et les symptômes de la dépression. Pression managériale, fatigue mentale, démotivation
Ce n’est pas acceptable !
Une action rapide de l’entreprise est exigée pour désamorcer cette situation qui pourrait devenir tragique. L’employeur a l’obligation de veiller à la santé physique et mentale de ses salariés !
Les membres CHSCT restent à disposition des agents le désirant et ne manqueront pas de suivre le sujet de prêt.

AGENTS EN SOUFFRANCE SUR LEUR LIEU DE TRAVAIL

Le Burn-out n’est pas reconnu. Par contre, l’épuisement au travail, la pression managériale existe.

Après le Pôle QSE qui a déjà eu 3 agents qui ont souffert au travail et qui ont dû changer de poste suite au management peu orthodoxe de son dirigeant, après la DT où un agent a été poussée dehors par un management agressif de son responsable, après le Siège de l’établissement où une assistante a connu un épuisement au travail, voici que ce fléau de la pression managériale touche les UG : mise au placard, surcharge de travail…

Comme d’habitude, par facilité et pour contourner les problèmes, la Direction évoque des problèmes de personnel. Mais quand de tels problèmes sont récurrents, il faut se poser la question sur la qualité du management au sein de notre Établissement.

La pression managériale est-elle dû à la personnalité de certains éléments isolés ? S’agit-t-il de faiblesses de certains ? De manque de formation ? Ou alors plus simplement, ce type de management n’est-il pas incité voire imposé au sein de notre entreprise par la Direction de l’Établissement ?

La belle solidarité et cohésion qui semblait exister au sein du Comité de Direction semble tout doucement s’effriter suite à ces différents cas. Des divergences apparaissent. Et certains membres du CODIR commencent à parler et sous couvert d’anonymat dénoncent cette forme de management qui s’opère dans l’Établissement. Car souvent, ceux qui appliquent cette pression managériale, en sont aussi les victimes.

Dernière recommandation de vos élus et mandatés : n’hésitez à demander à vous faire accompagner par un représentant du personnel lors d’un entretien avec un représentant de la Direction, récemment un salarié de l’encadrement a été mis en arrêt de travail (et l’est toujours plusieurs mois après) suite à un choc émotionnel après un entretien.

LA REVUE DE PRESSE

Jeudi 29 juin : (La Tribune du 30/06/2017)

Déclarations de Guillaume Pepy au colloque de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) :

(SNCF) paye des cotisations retraite 14% supérieures à celles d’un opérateur privé … (elle) a l’interdiction de licencier tout salarié pour des raisons d’insuffisance professionnelle ou économiques… nous avons des vraies fausses obligations (…) décidés pour l’intérêt dit général, ou pour maintenir des emplois dans telle ou telle zone.
Si on veut de l’équité concurrentielle, il faut faire une adaptation résolue des conditions d’exploitation… #dumping social

Samedi 1er juillet : (Magazine interne de la SNCF, Les Infos Le Mag)
Extraits publiés dans Le Monde du 5 sept. 2017

Le chef de l’Etat n’a pas mâché ses mots, allant jusqu’à détailler les modalités et le calendrier de l’explosive réforme de la retraite des cheminots qu’il verrait bien se mettre en place dès 2018.
Une modernisation qui passera selon lui par une révolution des statuts et des métiers.

Nous demandons à SNCF d’aller plus loin sur les réformes, le statut, la mobilité, le régime de retraite. #nanti ?

Mercredi 6 septembre 2017 :

Le sénateur Hervé MAUREY, président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, et le sénateur Louis NÈGRE, président du groupe de travail « Mobilités et transports », ont présenté à la presse leur proposition de loi sur l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs. […] le statut de Gares et Connexions :

L’ouverture à la concurrence impose de séparer Gares et Connexions de SNCF Mobilités, afin de garantir un accès transparent et non discriminatoire des entreprises ferroviaires aux gares.
En conséquence, la proposition de loi prévoit de transformer Gares et Connexions en société anonyme à capitaux publics, filiale de l’établissement public industriel et commercial (EPIC) « de tête » SNCF. #privatisation

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