Le monde d’après, quelle société pour demain ?

La crise sanitaire causée par la COVID-19, a provoqué une crise économique et remise en question pour le monde d’après pour des raisons sociale et environnementale. Le gouvernement et sa politique ne laisse présager rien de bon. Il est urgent d’imposer une autre société qui tient compte de l’humain, et de la planète. Les cheminots ont des motifs légitimes d’agir et d’être dans l’action avec l’interprofessionnelle contre la politique socio-économique du Gouvernement et du patronat.


CADEAUX AUX ENTREPRISES & RÉGRESSIONS SOCIALES

A cause des exonérations et cadeaux fiscaux offertes aux entreprises, de l’ordre de 90 milliards, le budget de la sécurité sociale qui devait être à l’équilibre, sera déficitaire de 52 milliards. C’est la sécurité sociale et notre système solidaire des retraites qui peut être remis en cause. Macron et son gouvernement peut ressortir avec une nouvelle réforme néfaste des retraites. Cette réforme sera probablement avec des ambitions revues à la baisse, grâce au mouvement social de décembre, et se limitera peut-être à repousser l’âge de départ à la retraite.

L’ensemble des réformes calamiteuses du Gouvernement ont un effet délétère sur la société, et cela est mis en relief par la crise économique, la réforme de l’assurance chômage qui prive de sécurité et plonge les privés d’emploi dans la misère, qui promet la galère pour les jeunes dans le système éducatif, etc…

Cette politique économique ne joue pas le rôle d’amortisseur, au contraire, ils encouragent l’enrichissement, la spéculation, et les inégalités… Bref rien ne change, au contraire. L’exemple des milliards donnés aux entreprises sans aucune contrepartie, n’a pas empêché les suppressions d’emplois. Les plans sociaux se succèdent sans aucun rapport avec l’évolution des besoins, et le Gouvernement valide en étant passif.

Notre système de santé est toujours très fragilisé, les fermetures de lits repartent, alors que nous ne sommes même pas encore sortis de la pandémie, les personnels de santé n’ont pas obtenu satisfaction sur leurs revendications, lors du SEGUR de la santé… et comme il s’agit de notre santé, cela nous concerne tous, cheminots et autres salariés, nous ne pouvons qu’être solidaires et pousser dans le même sens qu’eux.

La CGT a d’autre projet et a des revendications légitimes pour une autre société que ce que proposent le patronat et le gouvernement :

  • La réduction du temps de travail à 32h hebdomadaire pour partager le travail baisser le chômage qui aujourd’hui culmine à 6.76 millions, et pour une meilleure redistribution des richesses
  • La revalorisation générale des salaires et des pensions, basé par rapport à un SMIC à 1800€ brut, il ne doit plus avoir de pauvreté dans un pays où les plus grandes entreprises dégagent des milliards de dividendes même en cas de crise économique.
  • Un système de santé et de retraite solidaire, dans l’idéologie première de la CNR de solidarité et de redistribution
  • Une politique basée sur le service public et la ré-industrialisation planifiée du pays pour éviter les manques que l’on a connu lors de la crise sanitaire (Masques, Respirateur, …) et réussir la transition écologique

Pour nous les cheminots, nous avons des raisons spécifiques de faire grève en profitant d’un mouvement interprofessionnel pour défendre nos revendications face à nos employeurs et à leur ministre de tutelle libéral.

FRET SNCF: L’ENFUMAGE DU GOUVERNEMENT !

Au Fret, un nouveau plan de suppression de poste est prévu avec un budget de suppression d’emploi passant de 400 à plus de 1000 est annoncé, un budget de 40 millions pour des départs volontaires, une cessation de la moitié du parc immobilier et du matériel roulant est prévue, … donc cela laisse présager rien de bon pour la relance du FRET SNCF et c’est bien un l’enfumage du Gouvernement !

CONCURRENCE : PRIVATISATION & MONOPOLE PRIVÉ

La mise en concurrence permise par la réforme ferroviaire de 2018, combattue par la CGT, produit ses premiers résultats : le Grand Est prévoit une concession de 22 ans, pour la ligne Nancy Contrexéville. Les usagers à qui, le gouvernement avait fait miroiter une plus grande liberté de choix se sont fait berner : la concurrence c’est la privatisation avec un monopole privé du transporteur et du rail de très longue durée ! Pour les cheminots c’est l’incertitude pour leur avenir et leur condition de travail et la perspective du licenciement s’ils refusent le transfert.

LES SUJETS DE LA COLÈRE NE MANQUENT PAS !

Pour les petites lignes, les conditions sociales, les suppressions et précarisations de l’emploi, les externalisations de charges de travail, la dégradation des conditions de travail, le gel des salaires et les ralentissements de carrières à cause de la fin du recrutement au statut, les restructurations qui repartent de plus belle, le transfert de la gestion de l’infrastructure en plus de la concurrence sur les trains, les menaces sur les facilités de circulation, les règlements intérieurs des SA qui casse les droits individuels et collectifs des cheminots, ….

En 2019, ils ont provoqué 1600 départs de l’entreprise (démissions, départs volontaires, ruptures conventionnelles) ! Et la tendance ne va pas s’inverser pour cette année encore. Ce sera bientôt la première cause de départ devant les départs en retraite !!! Le service public ferroviaire et son outil la SNCF sont en train d’être chambardés, alors que le ferroviaire et son développement sont cruciaux pour la nation pour des questions écologiques et d’équilibre du territoire.

La CGT ne jouera pas le rôle de partenaire social qui accompagne la régression. En organisation syndicale combative et responsable, elle oppose un autre projet pour les cheminots et la SNCF :

  • L’urgence de procéder aux recrutements nécessaires pour assurer la production et assurer un service public ferroviaire de qualité ;
  • Un plan pluriannuel de ré-internalisations d’emplois dans tous les métiers et filières pour la sauvegarde de notre savoir-faire ;
  • La régularisation des CDD/ Intérimaires en CDI ;
  • La ré-humanisation des gares et des trains ;
  • La tenue sans délai de négociations salariales au niveau du GPU, se traduisant par des augmentations générales des salaires et des pensions, et une revalorisation des primes de travail ;
  • Un véritable plan de relance de FRET SNCF, avec les investissements nécessaires dans les infrastructures, le développement de l’outil de travail et de l’emploi ;
  • Le maintien et le développement des lignes dites de « desserte fine », sous maîtrise publique par la SNCF.

TOUS ENSEMBLE !
GAGNONS UN MONDE D’APRÈS PLUS HUMAIN ET PLUS ÉCOLOGIQUE,
GAGNONS UN RÉEL SERVICE PUBLIC DU FERROVIAIRE,
TOUS EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS LE 17 SEPTEMBRE !!!

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