L’objet principal des déclarations liminaires était sur les modalités de Gestion des Activités Sociales et Culturelles mutualisées au sein du groupe Public Ferroviaire. L’UNSA, de manière dogmatique, continue de ne rien vouloir savoir quant aux conséquences de leur choix de non mutualisation des activités sociales et culturelles.
Elle veut garder son magot. La CFDT, pour sa part, est contre le reversement du 34,10% au CCGPF.
Dans les faits, cette organisation syndicale veut purement et simplement interdire aux cheminotes et aux cheminots de Gares & Connexions de profiter des Activités Sociales et Culturelles du CCGPF (accès aux maisons familiales, accès aux séjours pour nos enfants, accès au service du livre…).
La CGT défend depuis le début la même politique à savoir le respect de l’accord signé le 28 décembre 2015 par la CGT, l’UNSA, SUD-Rail et… la Direction.
La CGT réaffirme que la seule façon de sortir par le haut de cette situation est de mutualiser les Activités Sociales et Culturelles avec les régions.
RAPPORT SUR LE BILAN SOCIAL
Comme chaque année, les élus doivent émettre un avis sur le bilan social. Cette année encore les élus CGT ont voté contre rejoint par les élus UNSA. Ce qui fait l’unanimité des élus du CE.
Les élus CGT ont constaté que :
- Les promotions internes ne sont pas à la hauteur des défis que la branche a lancés à ses agents
- Les effectifs sont en baisse malgré une charge de travail croissante ;
- L’explosion des arrêts maladie de courte durée pose immédiatement la question des conditions de travail. La responsabilité de la Direction est grande puisqu’elle laisse se dégrader les conditions de travail des cheminotes et des cheminots au profit d’une productivité accrue. Les agents de tous les collèges (Exécution, Maîtrise, Cadre et Cadre Supérieur) sont confrontés au stress, à la surcharge de travail, aux pressions managériales incessantes…avec pour conséquence des burnout. Les élus GT ont dénoncé ce cercle vicieux mais la Direction, une fois de plus n’a pas réagi. Ce mutisme signifie sûrement qu’elle est d’accord avec le constat de la CGT.
RAPPORT SUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ET LA MIXITE
Force est de constater que l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes n’est pas la priorité de la Direction de G&C.
Si le taux de féminisation augmente (très) légèrement au sein de notre branche c’est uniquement parce que la Direction a supprimé plus de postes tenus par des hommes que de postes tenus par des femmes, le résultat est mathématique !
Dans le rapport de situation comparée (le deuxième pour la branche), les élus n’ont pu que déplorer le faible taux de féminisation dans les métiers dits techniques. A l’inverse, les hommes sont sous représentés dans la filière administrative.
La situation est un peu meilleure dans les collèges Maîtrise et surtout Cadre. Dans le collège exécution, l’entreprise nous affirme ne pas arriver à recruter de femmes dans les métiers techniques. Pourtant, elle ne respecte pas l’accord concernant l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes signé par toutes les organisations syndicales et la Direction.
En effet, l’accord prévoit que le nombre d’embauches de cheminotes doit être au moins aussi important que le pourcentage de CV reçus. La branche est bien loin du compte. Ce n’est visiblement pas la « Girls Day » qui consiste à présenter à des jeunes femmes les métiers techniques, qui permet des progrès.
Dans la partie réalisation, la Direction se félicite d’avoir aménagé des vestiaires pour les femmes.
Toutefois, ceux-ci étant trop rares, cela reste un frein supplémentaire au recrutement des femmes.
La Direction a aussi abordé la partie perspective pour 2016, d’un sens nous sommes début octobre… bref, passons…
Les membres de la commission sont intervenus pour évoquer l’idée du marrainage ou encore, que les RRH « démarchent » les collèges dans le but d’attirer des « jeunes filles » pour les stages de 3ème. Là encore, ce n’est pas possible, trop compliqué à organiser, bref presque de la mauvaise foi.
Naturellement, les élus CGT ont voté contre le bilan présenté par la Direction. Le sujet n’intéressant visiblement pas les élus UNSA, ils se sont abstenus.
ETAT DES LIEUX SUR L’AVENIR DE LA BRANCHE GARES & CONNEXIONS
Depuis 2 ans, notre Directeur Général clamait haut et fort que Gares & Connexions devait impérativement rester dans le giron de l’EPIC Mobilités.
Sa position a complètement changé car dorénavant, il affirme par la voix de son secrétaire général que rester à Mobilités n’est plus tenable.
La loi du 4 août 2014 portant réforme du système ferroviaire prévoit la remise d’un rapport sur l’avenir de la branche au sein du GPF sous 2 ans soit avant le 5 août 2016.
Au jour d’aujourd’hui, rien n’est sorti mis à part un document émanant de l’ARAFER (gendarme du rail) sur la place de Gares et Connexions. Curieusement, cette étude indique que Gares & Connexions ne peut plus rester dans l’EPIC Mobilités.
Le président du CE nous affirme que le changement d’attitude de notre Directeur Général n’est en aucun cas lié à cette étude, et pourtant… En lisant entre les lignes du discours du Secrétaire Général de Gares & Connexions, les élus CGT ont cru comprendre que maintenant, Mr Ropert défendrait l’idée d’un 4ème EPIC, soit l’éclatement poursuivi de la SNCF.
Le danger guette.
La prochaine réunion plénière du CE se tiendra le jeudi 27 octobre 2016, n’hésitez pas à prendre contact avec vos élus CGT pour vos questions et interrogations sur l’instance.