8 MARS : JOURNÉE DE LUTTES POUR L’ÉGALITÉ !

La CGT avec FSU, Solidaires, l’UNEF et les associations féministes appellent à des mobilisations :

– 15h40 : Action surprise à République suivie de prises de parole ;
– 17h30 : Départ de la manifestation de République direction Opéra.

La Fédération CGT des Cheminots met à disposition un préavis de grève le 8 mars (de 15h40 à 24h00) pour couvrir toutes les initiatives organisées sur le territoire tout au long de la journée.

Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ni la Saint Valentin, ni la fête des mères pour offrir des fleurs ou des produits de beauté, c’est la journée internationale de LUTTES pour les droits des femmes.

En 2017, la mobilisation est plus que jamais nécessaire face à ceux qui veulent remettre en cause les droits et libertés des femmes en France et cela constitue pour certain-e-s leur programme électoral, comme aux États-Unis, en Russie, en Pologne ou encore en Turquie.

En France, les femmes sont toujours payées 26 % de moins que les hommes et même si la direction prétend que nous sommes bien loin de ce chiffre à la SNCF, notre grille salariale ne protège pas complétement les femmes.

Dans le cadre de l’accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de la mixité, la CGT a exigé deux études. L’une en 2017, sur les différences salariales avec l’objectif de mettre un terme aux écarts de rémunération et l’autre, en 2018, sur les différences d’évolution de carrière qui maintiennent les femmes dans les filières considérées comme non stratégiques et les freinent dans leurs parcours professionnels :
• Parce que 80 % des emplois tenus sont tenus par les hommes ;
• Parce que 54 % des agents à temps partiel sont des femmes ;
• Parce qu’elles sont concentrées dans 4 grandes familles de métiers sur 11 à la SNCF et que ce sont des filières moins valorisées socialement et financièrement (administrative, paramédicale, sociale, vente) ;
• Parce qu’elles ont un moins bon déroulement de carrière (les femmes subissent le « plafond de verre », alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes, seulement 26 % des cadres sont des femmes, 24 % pour les cadres supérieurs et moins de 10 % d’entre elles sont à la tête du GPF, 0 % à l’EPIC de tête et à Réseau et une seule à Mobilités sur les 12 membres du comité de direction générale) ;
• Parce qu’elles touchent moins de primes, d’heures supplémentaires…
• Parce qu’on veut imposer le forfait-jours aux femmes de l’encadrement sachant très bien qu’il permettra de ne pas reconnaître les heures supplémentaires. Pourtant, dans l’accord égalité professionnelle, la direction indique lutter contre le culte du présentéisme !

EN 2017, NOUS VOULONS

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