INFOLUTTES – REFORME SNCF – DU 25 AVRIL 2018

Les rencontres organisées et pilotées par le Premier ministre lui-même le 7 mai prochain constituent une première reculade du gouvernement qui, malgré l’inflexibilité affichée, commence à tanguer.
Il faut maintenant gagner de véritables négociations.
Élevons le nombre de cheminots grévistes dès les 28 et 29 avril prochains.

Les chiffres du jour

• 5 480 c’est le nombre de cheminots présents dans les initiatives locales ou régionales organisées
les 23 et 24 avril ;
• 13 662 c’est le nombre de cheminots ayant participé aux AG les 23 et 24 avril ;
• 730 c’est le nombre de cheminots qui ont rejoint la CGT depuis le 1er janvier 2018 ;
• 251 c’est le nombre de cheminots qui ont rejoint la CGT depuis le 22 mars 2018 ;

DROIT DANS SES BOTTES ?

Après avoir opposé une fin de non-recevoir, vendredi 20 avril, aux organisations syndicales qui souhaitaient le rencontrer, le Premier ministre a finalement décidé de les recevoir en bilatérales, le 7 mai prochain.

Cette reprise en main du chef du Gouvernement est un élément positif pour l’ensemble des cheminots dans l’action.

Ce recul est à mettre au crédit du rapport de forces.

Les organisations syndicales exigeront l’ouverture de négociations immédiates et sérieuses. Elles ne comprendraient pas que le Premier ministre ne fasse aucune annonce alors que le conflit s’ancre dans la durée et que la mobilisation reste d’un haut niveau.

Les organisations syndicales continuent d’exiger la mise en place de négociations tripartites (OS/Gouvernement/patronat) et la conduite de celles-ci par le Premier ministre lui-même.

Ce changement de posture notoire doit nous conforter dans la nécessité de maintenir et d’élever la mobilisation !

A l’aube d’une nouvelle séquence de grève, il nous faut plus que jamais accentuer la pression !

COMPTE RENDU DE L’INTERFÉDÉRALE DU 24 AVRIL 2018

Les organisations CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT réunies le 24 avril au soir, ont décidé de :

• Se rendre aux bilatérales organisées par Édouard PHILIPPE ;
• D’un rassemblement unitaire le 3 mai prochain sur l’esplanade des Invalides à Paris et devant les préfectures en régions ;
• D’une journée nationale « sans cheminot » le 14 mai.

Les organisations syndicales CGT, UNSA, CFDT ont, par ailleurs, décidé d’engager un référé contre les mesures prises par la direction concernant le décompte des jours de grève et de repos.

COMPTE RENDU AUDIENCE PRÉAVIS DES 28 ET 29 AVRIL

La direction s’obstine à maintenir l’organisation de la production par activité et par produit malgré les nombreux dysfonctionnements et les surcoûts que cela engendre. Cette position est dogmatique et n’a pour seul objectif que la préparation de l’ouverture à la concurrence.

La CGT a réaffirmé la nécessité d’un retour à une organisation intégrée de la production et la mise en place d’établissements multiactivité, seuls moyens d’avoir une production efficace et réactive.

Concernant le recrutement au statut, nous avons pu constater que la direction, fervent défenseur de la réforme gouvernementale, considère qu’elle est actée et que le recrutement à statut n’existera plus.

La CGT lui a signifié que le processus législatif était toujours en cours et que rien n’était entériné, quel que soit le sujet. Le recrutement prioritaire au statut est donc toujours la règle et doit être maintenu.

La CGT attend également une vraie négociation pour que tous les cheminots PS25 ou au Cadre Permanent, femmes ou hommes, bénéficient des mêmes droits.

Pour le Fret, la direction, après les annonces du Premier ministre au sujet de la filialisation de cette activité sous couvert de recapitalisation, affirme que son objectif est de retrouver une équation économique viable et durable grâce à un plan de transformation sur la période 2018-2020. Elle ajoute qu’elle maintient des objectifs de développement.

Pour la CGT, la filialisation est purement une liquidation du Fret SNCF. C’est la conséquence de 10 ans de libéralisation dans le transport de marchandises par fer, de volonté politique et de multiples réorganisations contre-productives sur le plan économique et social.

Nous exigeons un grand plan de relance du Fret SNCF dans le cadre d’un véritable service public de transport ferroviaire de marchandises.

 

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