A la veille de l’ouverture des débats au sénat sur le projet de loi de pacte ferroviaire, 350 cheminots du département du Rhône se sont rassemblés devant l’hôtel de ville jour du conseil municipal.
Les cheminots ont interpellé les conseillers qui pour beaucoup sont des partisans de la réforme libérale défendue par le gouvernement.
La CGT a porté haut et fort ses propositions pour un vrai développement du service public ferroviaire.
A l’ambiance habituellement feutrée du conseil, les élus n’ont pas pu rester sourds face à nos revendications.
Les élus sont tous entrés avec « la Vraie Info », des échanges sur le vif et sur la réalité des dangers de cette réforme ont eu lieu.
PERMANENCE « LES RÉPUBLICAINS »… 2eme ACTE !
Suite à la manif du 24 Mai devant le siège de la fédération du Rhône « Les Républicains » et sous la pression de la mobilisation des cheminots,
Philippe Cochet président des L.R du Rhône nous a reçu ce matin. Il nous a dit tout le mal qu’il pensait de cette réforme, ses députés l’ont pourtant voté à l’assemblée nationale.
La délégation CGT a une nouvelle fois constaté l’amateurisme et le manque de connaissance de fond sur le mode ferroviaire dont font preuve ces responsables politiques. A ce sujet, nous attendons toujours d’être reçus par Laurent Wauquiez président du conseil régional Auvergne Rhône Alpes.
ENSEMBLE, CONTINUONS A METTRE LA PRESSION !
Présentation du texte au sénat le 29 Mai, pour un vote après débat le 5 juin. A l’issue de ce vote, une commission mixte paritaire composée de députés et sénateurs doit se réunir pour valider ou non l’ensemble du texte de loi.
En cas de désaccord sur le projet de loi, celui-ci repasserait à l’assemblée nationale.
Sachant qu’aucune organisation syndicale ne peut déposer des amendements, la CGT exige la tenue de tables rondes tripartites (gouvernement, patronat et organisations syndicales) qui couvriraient l’ensemble des sujets de la réforme sans les saucissonner.
La mobilisation doit se poursuivre, le rapport de forces notamment la participation à la grève doit s’accentuer pour peser sur les décisions du gouvernement et du Sénat.