Les cheminots grévistes sont venus interpeller Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, à l’occasion d’une rencontre avec les Marcheurs à l’Embarcadère près de Perrache, jeudi 07 juin.
Les objectifs de l’année 2018 de l’Exécutif sont affichés ; chasse aux chômeurs, aux réfugiés, assassinat des services publics (dont le service public ferroviaire), abandon du système hospitalier, destruction de notre modèle social, affaiblissement du débat démocratique.
C’est dans ce contexte que les cheminots ont entamé une grève depuis le 03 avril 2018 et qu’ils sont encore fortement mobilisés après deux mois de conflit. Sur la région Rhône-Alpes, lors de la dernière séquence de grève des 02 et 03 juin, les chiffres de la direction étaient de 27% et 28% de grévistes.
Alors que de dysfonctionnements en accroissement de la dette, les libéraux et nos dirigeants poursuivent leur logique de démembrement de la SNCF, la CGT refuse le statut quo libéral qui consisterait à poursuivre dans cette fuite en avant.
La Fédération CGT des cheminots s’oppose au projet de « nouveau pacte ferroviaire » et avance des propositions dans un rapport « Ensemble pour le Fer » qui ont pour ligne directrice de partir de l’intérêt général c’est-à-dire des besoins des usagers et du pays puis d’arriver sur les outils nécessaires et enfin le financement de ces moyens.
Les cheminots restent toujours mobilisés contre le projet de « nouveau pacte ferroviaire », pour preuve l’augmentation de la participation des cheminots aux AG de grévistes sur la séquence des 7 et 8 juin.
Le Secteur CGT des Cheminots de la région de Lyon appelle à une journée des cheminots en colère le 12 juin prochain. On n’a rien volé, nous !
Nous savons travailler, nous voulons travailler, nous demandons juste que l’on nous donne les moyens de le faire dans le cadre d’un service public ferroviaire !