Les services communs sont symptomatiques de la perte de pouvoir de la ligne hiérarchique à la SNCF.
Redonner du pouvoir à la ligne hiérarchique.
Les cadres, depuis de nombreuses années font le constat de leur propre impuissance. Leur autonomie de décisions se réduit à néant. Même un directeur d’entité se définira lui-même comme « exécutant avec quelques marges de manœuvres ».
Comment dans ces conditions, espérer avoir une organisation qui redonne du sens au travail alors que les vrais centres de décisions sont très éloignés du terrain.
Les fonctions d’appui enfermées dans une relations clients fournisseurs.
Depuis 20 ans, toutes les fonctions d’appui, sous couvert de productivité, ont été regroupées dans des entités plus tard qualifiées de « centres de services partagés ».
La financiarisation des services d’appui a progressé rapidement, au même rythme que la bureaucratisation forcée de l’activité des Maitrises et Cadres y travaillant.
Enfermés dans une relation client fournisseurs, nos services d’appui ont été contraints de perdre de vue la finalité ferroviaire de leur travail.
Depuis que l’on parle du « Client interne » on ne s’en est jamais aussi peu soucié.
Des DET qui n’en sont plus.
Est-il normal qu’un directeur d’Etablissement n’ait pas la possibilité de définir les moyens nécessaire, techniques et humains, à la production de son propre Etablissement.
De même, est-il normal qu’un DET soit privé de ses services d’appui en subissant une relation contractuelle frustrante avec ces services d’appuis atrophiés ?
La question de la place des fonctions d’appui dans l’organigramme SNCF doit-être posée.