Les salariés du ferroviaire, du public comme du privé, exigent du patronat qu’il prenne ses responsabilités.
SUR LES SALAIRES
Les directions restent sourdes aux demandes des Organisations Syndicales d’ouvrir rapidement des négociations salariales portant sur une augmentation générale des salaires.
SUR L’EMPLOI
L’ensemble des Fédérations a exigé une véritable négociation sur l’emploi en prise avec les réalités (dégâts humains et sociaux) et les besoins.
Cette question centrale, au coeur des préoccupations des cheminots, est en lien direct avec leurs conditions de vie et de travail qui se dégradent journellement, mais aussi avec la sécurité des circulations et des personnels et les nombreuses défaillances du Service Public ferroviaire qui impactent les usagers.
Ces deux premiers points méritent une autre ambition. Les moyens existent mais ils sont utilisés à d’autres fins (sous-traitance, intérim, communication, prestataires externes, etc.).
SUR L’ORGANISATION DU TRAVAIL ET L’AMÉNAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL (DÉCRET – CCN – ACCORDS D’ENTREPRISE)
Le patronat dit ne pas être en mesure de porter des propositions au décret-socle « qui est un texte d’entrée ». Il suggère d’engager des négociations parallèles – accord de branche (Convention Collective Nationale de branche) et accords d’entreprise – mais ne fournit aucune garantie.
Les Fédérations Syndicales ont rappelé leur position, notamment celle de prendre comme base minimale la réglementation du travail en vigueur à la SNCF, c’est-à-dire le RH0077 issu de l’accord 35 heures national de 1999.
La Direction et le gouvernement ne peuvent plus ignorer le mécontentement grandissant des cheminots qui, tous les jours, participent, dans des conditions toujours plus dégradées, à la mise en oeuvre du service ferroviaire qu’ils veulent de qualité et sûr.