L’agence Payes et Familles de Lyon est en crise depuis de long mois.
La situation dramatique de cet établissement, en termes de charges de travail et de troubles psychosociaux fait peser des risques importants sur le juste paiement de vos salaires.
CHERS COLLÈGUES, VOUS ÊTES UN CERTAIN NOMBRE A AVOIR DES PROBLÈMES AVEC VOTRE PAYE.
Une information est nécessaire pour apporter des explications autres que celles trop souvent répétées par les directions des établissements : « C’est la faute des agences Paies et Familles ».
Vos problèmes récurrents de paiements sont liés au changement de grade, la mobilité, la gestion des contrats de CDD et les éléments variables de soldes.
POURQUOI LES DYSFONCTIONNEMENTS PERDURENT ALORS QUE LES PROBLÈMES SONT IDENTIFIES ?
Parce que l’entreprise saccage volontairement les conditions de travail des agents en APF.
- Suppressions de poste, postes non tenus et emplois insuffisants,
- Portefeuilles d’agents des gestionnaires qui explosent et qui changent constamment,
- Réorganisations incessantes,
- Multiplication des emplois précaires (intérimaires ou CDD) sans perceptive d’embauche,
- Un Turn-over infernal : à peine l’agent est-il formé qu’il est remercié…s’il ne craque pas avant.
QUEL EST L’OBJECTIF DE LA DIRECTION ?
Vous faire détester le service des APF pour mieux vous vendre la privatisation de la paye.
LA MACHINE INFERNALE EST LANCEE AVEC L’EXTERNALISATION DES RELATIONS TÉLÉPHONIQUES (LE N° DE TEL : 700 000)
Les gestionnaires de portefeuille revendiquent le maintien des relations téléphoniques avec leurs bénéficiaires (vous) pour redonner du sens à leur travail et créer du lien social.
En Bref : ré-humaniser les relations au travail.
DRH : DECIDEMENT RIEN D’HUMAIN.
Une nouvelle étape est franchie en cette début d’année : la direction renvoie illégalement une jeune CDD, de l’après-midi pour le lendemain : son badge désactivé, elle n’a pu récupérer ses affaires qu’après intervention des représentants du personnel. Jusqu’où iront-ils ?!
Surcharge de travail sans aucune reconnaissance, dialogue inexistant, pression, menace et non-respect des instances représentatives du personnel (DP, CHSCT) créent une situation plus que délétère.
Alors même qu’une expertise nationale est en cours sur les risques psychosociaux, la direction poursuit sa politique de casse, son management agressif, son recours à l’emploi précaire, ses expérimentations d’externalisation et ses réorganisations incessantes.
L’état sanitaire est critique et pour nous la situation est très grave puisque plusieurs de nos collègues ont craqué ou sont en état d’épuisement.