Cela fait déjà un an et demi que le conseil régional et la SNCF négocient autour de l’avenir de nos trains dans notre région. Au-delà des négociations financières, les sujets abordés concernent le quotidien de tous les Auvergnats et Rhône-Alpins.
Les discussions portent notamment sur :
- les guichets, leur nombre, leurs horaires d’ouverture et leur répartition sur le territoire.
- La suppression ou le maintien des « contrôleurs » à bord des trains (dont les missions prioritaires sont la sécurité, la sûreté, le service aux usagers et ensuite le contrôle …
- Le nombre de trains, leurs arrêts et les horaires.
- La suppression ou le développement des petites lignes.
- La tarification
- …
A ce jour, les négociations trainent en longueur et se déroulent dans les bureaux cachés du conseil régional. Il est impossible pour les usagers, les citoyens, les élus politiques de terrain et les cheminots de savoir quel est le contenu de ces discussions et quelles seront les décisions finales du conseil régional et de la SNCF.
Dans le même temps, le service aux voyageurs ne cesse de se dégrader. Des guichets ferment partout, les files d’attentes s’allongent, les usagers sont mis en danger potentiel par la suppression des contrôleurs, des trains sont supprimés régulièrement, ils sont en retard, …
En interne à la SNCF, ces situations sont très mal vécues par les cheminots qui sont attachés à leur travail et à la qualité du service public. Pour l’année 2017 et les 4 années à venir, la direction SNCF annonce la mise en place d’un plan social sans précédent.
Au programme, la suppression de 12 cheminots par jour soit un rythme de suppression d’environ 400 cheminots par mois au niveau national ! Dans ces conditions, le service aux usagers ne peut pas s’améliorer.
A la SNCF, les salaires des cheminots ne représentent que 35% du budget total et c’est encore là que la direction veut faire des économies ! Sans conducteurs et sans contrôleurs en nombre suffisant, avec moins de cheminots pour entretenir le matériel roulant ou les voies ferrés, sans personnel dans les gares, il est impossible d’avoir un vrai service public qui réponde aux besoins des usagers.
Pour la CGT, les Auvergnats et les Rhônalpins méritent mieux ! Pour des raisons évidentes comme la saturation des grandes villes, l’aménagement des territoires ruraux, l’écologie, la défense de l’emploi, il faut développer d’urgence le service public SNCF.
Depuis 10 ans, la SNCF est gérée comme un grand groupe privé destiné exclusivement à faire de l’argent à tout prix, on en voit tout les jours le résultat extrêmement négatif de cette stratégie.
Certains expliquent que la solution serait la concurrence mais cette vielle solution, déjà testée, ne marche pas. Le meilleur exemple de cet échec, c’est le Fret ferroviaire ! La concurrence dans le Fret est totale depuis 2006 et depuis cette date, le nombre de camion n’a fait qu’augmenter en lieu et place des trains…
La concurrence ou la privatisation pour le transport de voyageurs conduirait inévitablement au même fiasco !
La CGT est le premier syndicat de propositions dans le pays et pour le ferroviaire. Nous avons des solutions pour développer le service public SNCF Fret et voyageur. Nous avons des propositions écologiques et de desserte équilibrée pour tous les territoires !