Répression syndicale en pleine crise du coronavirus, à la SNCF

Sous couvert de crise du coronavirus, la direction, en catimini, multiplie ses attaques contre des militants syndicaux CGT (et Sud-Rail). Le secrétaire (CGT) du CASI de Paris-Est fait l’objet d’une procédure de Radiation des Cadres (Licenciement) ; 3 autres militants CGT et 1 Sud-Rail font aussi l’objet de procédure disciplinaire.

Quand on attaque un militant CGT, c’est toute la CGT qui est attaquée.

Quand on attaque un militant et responsable syndical, c’est l’affaiblissement du mouvement syndical dans son ensemble qui est recherché !

Quand on attaque un militant syndical, c’est donc une attaque contre tous les salariés !

Les militants syndicaux ne sont pas des délinquants !

Signer la pétition, et faite la tourner autour de vous.

Lien vers la pétition sur change.org

Rappel du texte de la pétition :

Répression syndicale en pleine crise du coronavirus, à la SNCF sur la Région de Paris-Est et plus particulièrement sur l’Établissement Traction Production.

Alors que les militants syndicaux se mobilisent à chaque instant dans le cadre d’une pandémie sanitaire sans précédent, le Directeur de l’Etablissement Traction Production de Paris-Est avec l’appui inconditionnel de la Direction des Lignes Transilien E, P et T4 privilégie la mise en œuvre de procédures disciplinaires en dépit du dialogue social pourtant essentiel dans cette période délicate.

Sur tous les fronts, les militants des OS et les élus sont mobilisés sur le terrain et dans toutes les instances (Commissions locales, CSE, CSSCT etc…) afin de préparer et garantir une reprise progressive du travail nécessaire à l’utilité publique et aux missions essentielles dans des conditions sanitaires n’acceptant aucune faille dans le cadre de la protection des cheminots et des usagers.

Les directions de l’Etablissement Traction et de la DLT EPT4 semblent plus occupées à vouloir faire tomber des têtes de militants syndicaux, qu’à s’occuper de la sécurité des agents par ces temps de crise sanitaire.

C’est ainsi que le Secrétaire du CASI (Samy CHARIFI CGT) a reçu en pleine période de confinement, une lettre recommandée pour une convocation à un entretien disciplinaire en vue de sa radiation des cadres (Licenciement).

Mais ce n’est pas le seul à être inquiété, Maxime LE FRANCOIS (CGT), Bruno CHARRIER (CGT), Nicolas CRISTINA (CGT) et Romain BLANCHE-BARBAT (SUD-Rail)  font aussi partie de la battue, avec pour objectif une sanction supérieure au blâme avec inscription.

Ils sont accusés d’avoir occupé un local situé à Vaires-sur-Marne, local qui est occupé illégalement par l’Etablissement Traction et dont le CASI de Paris-Est en est le gestionnaire légal.

Les locaux ont été transférés au CER en 1986 (puis au CSE et au CASI en 2019) à travers une convention de gestion toujours d’actualité.

Cette occupation illégale prive les cheminots d’une salle polyvalente ainsi que d’activités sociales. D’ailleurs une assignation juridique a été lancée.

On leur reproche également :

  • De ne pas avoir prévenu la hiérarchie (qui pourtant était sur place),
  • D’avoir empêché l’exécution du service, pourtant tous les agents ont eu accès aux locaux
  • D’avoir empêché l’encadrement d’accéder au local, alors que les cadres ont sorti du matériel aux alentours de 19H après leur service (pour en sortir il faut bien y rentrer …).

Tous ces motifs sont totalement infondés et ubuesques, et marquent un nouvel entêtement de la Direction à se « faire du syndicaliste », mais nous avons l’habitude depuis l’arrivée de ce Directeur d’Etablissement.

Une DCI a été déposée au niveau régional par l’ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, SUD-Rail, FO) qui se sont formellement opposé à ces pratiques répressives intolérables.

En signant cette pétition nous exigeons l’arrêt immédiat des procédures disciplinaires à l’encontre de Militants Syndicaux à la SNCF sur la Région de Paris-Est.

Ils sont une poignée, nous sommes le nombre : L’unité c’est notre force !

Mots-Clés : #
Imprimer cet article Télécharger cet article

Une réaction à “Répression syndicale en pleine crise du coronavirus, à la SNCF”

  1. Insensé ! La levée des sanctions est plus que souhaitable en ces temps de Covid-19 et de reprise du rail.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.