Ce sont près de 500 cheminots qui ont répondu à l’appel de la seule Fédération CGT des Cheminots ce 31 octobre dans l’enceinte du MIN (Marché d’Intérêt National) de Rungis, pour la relance du train des primeurs.
Les cheminots et leur Fédération CGT, rejoints par des élus, des responsables politiques, des associations ont, à nouveau, réaffirmé l’impérieuse nécessité de relancer le « Perpignan-Rungis » à l’heure où la multiplication des camions sur nos routes vient en contradiction avec l’urgence climatique.
Le choix incompréhensible de stopper cette circulation vient en effet percuter les « bonnes intentions » du Gouvernement en matière environnementale, de même qu’il vient confirmer la stratégie mortifère de la direction SNCF concernant l’avenir du Fret SNCF.
La promesse faite par Mme BORNE doit être tenue, même si le redémarrage de ce train au 1er novembre a du plomb dans l’aile !
M.DJEBBARI serait donc inspiré de s’atteler au règlement de ce dossier qui est de sa responsabilité, plutôt que de s’intéresser à la future réforme des retraites pour laquelle il n’a, semble-t-il, ni les compétences, ni les leviers.
La direction SNCF, quant-à-elle, a le devoir de maintenir et développer le transport public de marchandises par fer. Elle doit donc être offensive sur le sujet et proposer des solutions qui conviennent aux chargeurs.
A l’heure où M. PEPY va quitter l’entreprise, avec comme philosophie l’adage « après moi le déluge », son successeur est prévenu : le climat social est délétère et les cheminots sont plus que jamais déterminés.